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Réunion du doyenné de la Plaine Orientale
04 mars 2020

 

Réunion du doyenné de la Plaine Orientale - 04 mars 2020

Sous la direction du Père VINCENT Doyen, et en présence de Monseigneur Olivier de GERMAY Évêque d’Ajaccio, ce mercredi 4 mars se sont réunis à partir de 9 heures 30 au presbytère d’Aléria, les prêtres du doyenné de la Plaine Orientale (Père Adalbert Wojciech Mach – Ghisonaccia ; P. Jean-Marie Lafite – Solenzara ; P. Louis Renucci ; Père Ryszard et Père Jean-Marie pour l’Ensemble inter-paroissiale ALESANI-CERVIONE-MORIANI), et des laïcs engagés des différentes paroisses du doyenné.   

La réunion a connu trois phases principales.

- Comment vivre le temps de Carême dans notre doyenné.

- Réflexion sur la lettre pastorale de notre Évêque « Évangéliser aujourd’hui en Corse »

- La communication et le denier du culte

I - Comment vivre le temps de carême dans notre doyenné

Après le temps d’accueil et de prière qui précède la réunion, Père VINCENT a proposé d’ajouter aux temps de prière, de pénitence et de Chemin de Croix qui rythment la période de Carême, un temps de Sacrement de Réconciliation, en y consacrant un dimanche après-midi dans une de nos paroisses.

Le Sacrement de la Réconciliation (Confession) est assez peu connu. Ce sacrement conduit les pécheurs qui se sont écartés du Christ et de l’Église, à se réconcilier avec Lui et avec elle.

Une cérémonie qui comprend quatre phases : Examen de conscience par lequel on recherche ses péchés, la contrition, la confession, la pénitence. 

Une démarche individuelle et confessionnelle qui ne peut s’envisager qu’avec des pénitents en état de repentance, ce qui laisse entier le « travail » préalable qui conduira à solliciter le sacrement.   

II - Réflexion sur la lettre pastorale de notre Évêque « Évangéliser aujourd’hui en Corse »

Il s’agit pour chaque chrétien de « mettre des mots sur sa foi ». En tant que baptisé, on a une mission celle de témoigner.

Un débat sur la relation humaine, source de la transmission de la foi, s’est alors instauré.

L’amour du prochain ne doit pas prendre la forme de la recherche d’une contrepartie de la part de celui à qui nous nous adressons, pour conduire à son adhésion formelle à la parole du Christ.

Cette adhésion doit être profonde, libre et assumée et en aucun cas apparaître comme « le prix » d’une relation humaine ou humaniste envers une personne souvent en situation de faiblesse.

Notre démarche doit être missionnaire. C’est toute la différence entre témoignage et prosélytisme.

Mais c’est là que se trouve toute la difficulté.

Comment transmettre la foi sans que cela apparaisse comme un acte prosélyte ?

Ce qui pourrait être le cas et qui nous mettrait mal à l’aise.

Comment transmettre la foi, si à un moment ou à un autre n’apparaissent pas des signes de notre engagement missionnaire ?

La réponse a été donnée par plusieurs intervenants et peut se résumer par cette formule : « soyons nous-même ».

A un ami devant l’épreuve de la maladie et qui va subir une intervention chirurgicale, Luc lui dira ce que nous dirions naturellement : « je prierai pour toi ».

A une intervenante à qui l’on demandera qu’as-tu fais ce weekend elle répondra naturellement « J’ai été à la communion de mon neveu »

De même, dans notre quotidien, notre comportement doit être celui de chrétiens, bonté, amour du prochain, ce qui conduira à intéresser. Faire connaître notre engagement, ce qui aura parfois pour effet d’être interrogé sur les raisons de notre engagement.

Point n’est besoin de signes ostensibles, un comportement de chrétien est peut-être la plus belle des façons de transmettre notre foi.

La foi qui doit apparaître comme une grâce de Dieu par rapport à ceux qui en sont dépourvus. Une « chance » reconnaissent beaucoup de laïcs.        

La transmission de la foi peut exister aussi à l’occasion de célébrations laïques qui elles-mêmes résultent souvent de la tradition religieuse ou à l’occasion de célébrations religieuses pour des chrétiens pratiquants, pour lesquels la pratique se limite à un simple rite.

Recherche de spiritualité, par la magie du rituel, émotion que l’on peut ressentir à l’occasion d’une manifestation laïque ou liturgique, sont autant d’évènements qui peuvent conduire à un retour vers la foi, que nous devons soutenir.   

III - La communication et le denier du culte

François Antoine ISONI, responsable de la communication du diocèse est intervenu pour sensibiliser les participants à l’importance du denier de l’Église.

Une photo du groupe des participants a été prise à cette fin. Cette photo fera l’affiche de la campagne du denier pour le doyenné de la Plaine Orientale.

La communication, par voie électronique notamment, a été abordée. Des initiatives sont prises dans les paroisses et le site de l’Ensemble inter-paroissial ALESANI-CERVIONE-MORIANI a été évoqué à plusieurs reprises. Un site de qualité, voulu par le Père Ryszard, qui a été récemment rénové et qui a été cité en exemple.  

La réunion s’est terminée par une prière et un repas commun dans un restaurant voisin.    

G.P. 

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