Unité paroissiale
de CERVIONE – CAMPULORU

Unité paroissiale de CERVIONE, placée sous la protection de St. Alexandre Sauli.
Sa Cathédrale, ses 7 paroisses ; 6 églises ; 10 chapelles.

Implantation des églises et des chapelles sur Google Maps

A te Santu Lisandru

A te Santu Lisandru / Padrone di la Cità / Accorda a no tutti / la to grande carità. Cervioni fidatu / Oghe qui t’onorerà / Si tu lu santu amatu / Per noi altri pregherà. In a to catedrale / Di Cervioni cità / Salvenducci lu male / A noi tutti aghjuterà. O lu Santu è piu / Padrone di la cità / Pregha per noi à Diu / Di nimu n’un ti scordà.

Les villages

Sources pour les textes des § ci-dessous : en particulier www.cartesfrance.fr

Cervione

[ LA NOISETTE DE CERVIONE ]

 

La noisette de Cervione, est issue de la variété «Fertile de Coutard ».

Une fois décortiquée, elle se présente sous la forme d’un cœur aplati, légèrement compressé latéralement. Son poids favorise la concentration du goût et des saveurs qui la différencient des autres noisettes. La noisette de Cervione a acquis tout au long de son histoire une haute réputation de qualité, tant par son mode de production sain, naturel et respectueux de l’environnement que par la finesse de sa saveur.

La noisette de Cervione devrait obtenir prochainement de l’Union européenne une indication d’origine protégée (IGP) pour défendre sa dénomination et délimiter la zone de production. Le Comité national des indications géographiques protégées de l’INAO vient en effet d’approuver, lors de sa séance des 10 et 11 janvier 2012, le projet de cahier des charges « noisette de Cervione – nuciola di Cervioni » dans la perspective de son enregistrement en Indication géographique protégée par la Commission européenne.

La production locale (53 tonnes par an concernées par l’IGP) reste très loin des quantités récoltées en Italie, et en Turquie, respectivement premier producteur européen et premier producteur mondial.


Cervione est un village du sud est de la France. Le village est situé dans le département de la Haute-Corse en région Corse. Le village de Cervione appartient à l'arrondissement de Bastia et au canton de Campoloro-di-Moriani. Le code postal du village de Cervione est le 20221 et son code Insee est le 2B087. Les habitants de Cervione se nomment les Cervionais et les Cervionaises.

Géographie :

L'altitude moyenne de Cervione est de 300 mètres environ. Sa superficie est de 11.45 km². Sa latitude est de 42.331 degrés Nord et sa longitude de 9.491 degrés Est. Les villes et villages proches de Cervione sont : Valle-di-Campoloro (20221) à 0.53 km, Santa-Maria-Poggio (20221) à 1.62 km, Sant'Andréa-di-Cotone (20221) à 1.90 km, San-Giuliano (20230) à 2.04 km, San-Nicolao (20230) à 3.76 km.

Population : La population de Cervione était de 1 712 au 01.01.2016.

CERVIONE, ANCIENNE CAPITALE DE LA CORSE !

D'après Petru Cirneu le 16ème siècle s'annonce meilleur que le précédent. « L'an de grâce 1506, dit-il, la paix régnait dans toute la Corse ». Cette année-là, le pape Jules II autorise les Frères Mineurs de l'Observance à fonder un couvent dans la piève de Campulori.

Ce couvent dédié à Saint François comme la plupart de ceux de la famille franciscaine, fut érigé, en sa forme première, entre 1506 et 1509 d'après le Père Olivesi, en 1507 d'après Colonna, en 1508 d'après Pietro di Rostino.

Le principe de la fondation ne souleva aucune difficulté. Par contre, l'emplacement n'a été choisi qu'après de longues discussions et, d'après Gonzaga, cité par Olivesi, grâce à l'intervention divine. C'est la même histoire que celle de Mahomet réfugié à Médine, laissant un chameau choisir le lieu où bâtir une mosquée.

Les notables du Campulori s'étaient réunis avec des religieux venus spécialement pour l'érection du couvent. Des discussions surgirent au sein de l'assemblée. Les responsables franciscains, sentant la rupture, demandèrent à la population de s'en remettre à la volonté de Dieu qui, sollicitée par des prières, ne pouvait manquer de se manifester. On décida d'une procession solennelle.

Au jour fixé, la longue colonne des Campulurinchi en prière se met en marche. Sur le chemin, un bœuf se tient immobile, nullement effarouché par la multitude. Le Père Agostino du Renosu di Tavagna, saisit l'occasion et, par trois fois, au nom de la Sainte Trinité, de la Vierge Marie et de Saint François, commande au bœuf de leur montrer le lieu où devait se faire la construction.

L'animal s'ébranle, les conduit à pas lents à l'endroit où s'élève aujourd'hui le couvent et refuse d'aller plus loin. « Le site est vraiment monastique, dit Olivesi. De là on découvre une grande plaine et une vaste étendue de mer. L'œil jouit d'une des plus belles (sinon la plus belle) vues de tous les couvents de Corse ».

En effet, en bordure du C.D 152, à 1200 m de Cervioni, 1600 du Favalellu, le couvent a une superbe situation en un lieu ombragé, à proximité d'une source : a funtana di i frati.

La construction première était modeste. En 1584, Mgr Alexandre Sauli s'employa à la restaurer et, peut-être, à l'agrandir, stimulant le père-gardien qui s'alarmait de la lenteur des travaux. « N'ayez crainte, lui disait-il, les travaux seront terminés avant l'expiration de votre charge », ce qui se réalisa grâce à l'arrivée opportune de nombreux secours.

En 1589, l'état du couvent est convenable et Mgr Mascardi, Visiteur apostolique, ne formule pas trop de sévères critiques.

Vers 1671, on procède à des extensions pour que la bâtisse puisse recevoir douze religieux. Au début du 18 ème siècle, il a sans doute acquis ses dimensions définitives et a été entouré de clôtures.

C'est alors l'un des plus importants de Corse. Il compte 14 ou 15 religieux et peut en recevoir davantage. Il a 5655 lires de revenus : un grand jardin (3545), une châtaigneraie (1160) et une vigne (950).

Après 1729, le couvent va tenir un rôle important dans la révolte contre Gênes. C'est sans doute à cette époque que l'on creuse une citerne dans le coin sud-est de la cour intérieure. Sa présence ne s'explique qu'en prévision d'un siège puisque l'eau de source ne manquait pas hors les murs. Cette citerne a été comblée après la dernière guerre.

La révolution française, le couvent est confisqué et affecté au génie militaire mais l'église, qui compte alors sept chapelles latérales, « quelques-unes très belles » dit le rapport Renucci, est conservée au culte.

En 1816, le marquis de Rivière, commissaire extraordinaire du roi, cède le couvent à la commune de Cervioni. Cette cession est certainement de courte durée car l'établissement reste propriété du ministère de la guerre et sert parfois de caserne.

En 1861, le gouvernement achète le domaine de Casabianda et y transfère le pénitencier de Chiavari où la malaria faisait des ravages. La mortalité y est plus forte encore. L'année suivante, le ministère de l'intérieur se fait céder le couvent pour servir de refuge d'été et d'infirmerie au pénitencier.

L'état civil de Cervioni garde les traces de l'excessive mortalité qui sévissait parmi les prisonniers : 4 décès en 1862, 63 en 1863, 59 en 1864, 80 en 1865, 25 en 1866, 3 en 1867, 33 en 1876, 17 en 1877, 2 en 1878, 5 en, 1879, 12 en 1880 (entre temps, le refuge avait été transféré à Marmanu).

En 1884, le pénitencier ayant été supprimé, l'administration des Domaines est chargée de vendre le couvent. La commune de Cervioni voudrait bien l'acheter mais, appauvrie par les ravages du phylloxéra et de l'oïdium, elle dispose de peu de moyens. Elle désire pourtant arrêter l'émigration et sauver son économie.

L'acquisition du couvent fait partie d'un plan de régénération. La bâtisse serait louée pour l'élevage de vers à soie, la préparation des feuilles de tabac et la fabrication du vin par un industriel qui achèterait le raisin lorsque les vignes seraient reconstituées. Une lettre du directeur des Domaines, en date du 16 mars 1889, donne son accord pour une vente à l'amiable à condition que l'opération soit déclarée d'utilité publique. Le 18 mai, le Conseil municipal adresse une demande en ce sens.

L'année suivante, Sadi Carnot visite la Corse. Le 10 avril, la municipalité, qui n'a pas encore reçu satisfaction, adresse une requête au préfet pour qu'il la transmette au président de la République. Cette fois, il est encore question de transformer le couvent en un établissement industriel destiné à la préparation première des produits agricoles : distillation des plantes aromatiques, décorticage et cardage de la ramie si sa culture peut être introduite dans le canton.

Il s'agissait d'une fibre nouvelle importée de Chine et destinée à la fabrication des billets de banque. Lorsque, en 1882, les premiers faux billets étaient apparus, la Banque de France s'en était assuré l'exclusivité. Les premiers billets en papier de ramie sortiront deux ans après la requête de la municipalité de Cervioni.

Hélas ! Ce cri de détresse ne fut pas entendu et le couvent resta propriété nationale. En 1914-1918, il reçut des prisonniers de guerre. En 1939, après avoir abrité le 7ème R.T.M., il servit de centre mobilisateur. Après la guerre, sa vente fut enfin décidée.

La municipalité de l'époque n'ayant rien fait pour l'acquérir, il devint la propriété de la société de Saint-Vincent de Paul de Bastia qui l'utilisa pour ses œuvres de jeunesse, avant de le revendre une quarantaine d'année plus tard à la commune de Cervioni.

De nos jours le couvent est utilisé pour diverses animations (foires, concerts, mariages, etc…)

UN VILLAGE PERCHÉ SUR LES PENTES DU MONTE CASTELLU

Le village de Cervione se situe en Haute Corse, à 50 km au Sud de Bastia, dans la région (canton) de Campoloro. Ce village d’un peu moins de 2 000 habitants est à la limite sud de la Castagniccia, il est perché sur les pentes du Monte Castellu qui culmine à plus de 1 100m. Vu de la mer, le décor est grandiose car on a l’impression que cette montagne et le village de Cervione sortent directement de la mer, que la plage et la plaine n’existent pas. C’est ici que la plaine orientale est la plus étroite.

Comment parler de Cervione sans parler aussi de la Costa Verde : ce bout de la côte Est coincé entre la Castagniccia et la mer. Ici l’été il fait bon vivre pour les familles et les enfants. Ce n’est pas l’affluence du Sud, les plages sont grandes, calmes… et à perte de vue. Tout est réuni pour y passer de bonnes vacances en famille.

Une des autres particularités de Cervione est d’être située juste en face de l’île mythique de Montecristo, à 80km à l’Est et au large. Quand il n’y a pas trop de brume en mer, la vue est magnifique… on peut aussi apercevoir l’île d’Elbe.

CERVIONE, UN VILLAGE AU MILIEU DES CERFS.

L’origine du village et du mot Cervione sont assez complexes ! Il existe plusieurs thèses, plusieurs légendes…

A en croire les habitants du village, les plus anciens, il y a fort longtemps la région de Cervione était peuplées de Cerfs, on l’appelait d’ailleurs la région des cerfs.

Au fil des siècles, le foret a disparu peu à peu et avec elle cet abondant gibier

Au printemps 1736, l’Allemand Théodore de Neuhoff débarque à Aleria à 20km au Sud ; il est proclamé Roi de Corse quelques semaines plus tard à Cervione où il fera une entrée victorieuse, soutenu par une grande partie des habitants de la région. Le village devient ainsi la capitale de la Corse. Une notoriété très éphémère car le règne de Théodore ne durera que 235 jours, même pas un an ! Il mourut dans une prison de Londres, emprisonné en raison de toutes ses dettes.

Au-delà de son origine, Cervione a marqué l’histoire religieuse de la Corse.

A partir du XVI siècle, le village a été la résidence des évêques d’Aléria. Monseigneur Alexandre Sauli qui fut le premier a résidé à Cervione a été béatifié le 23 avril 1741. Pendant plus de vingt ans, il fut considéré comme l’évêque d’Aléria mais aussi comme l’apôtre de toute la Corse. Ce siège de l’évêché d’Aléria a permis au village de se développer et de voir sa population grandir rapidement.

LA CATHÉDRALE ST-ERASME

De cette histoire avec la religion, Cervione garde de nombreuses traces mais c’est sans aucun doute la cathédrale Saint Erasme qui l’illustre le mieux. Cette grande église baroque a été bâtie au XVIII siècle et fut pendant très longtemps une des principales de l’île de beauté.
Si vous êtes sensible à l’art baroque, je vous conseille de la visiter. Malgré une façade très simple, l’immense et long perron vous invitera à y pénétrer pour découvrir fresques, tableaux, statues en bois, …

LA MADONNE DE LA SCUPICCIA

La légende raconte qu’au 16ème siècle des pirates ont coulé un navire chargé d’une statue de la Vierge Marie et de son autel. Ces œuvres auraient été sculptées à Florence, elles étaient destinées à la cathédrale de Cordoue en Andalousie, une cathédrale dédiée à la vierge. Vu la beauté de cette statue les habitants de la région de Cervione, les Campulurinchi, décidèrent très vite de lui consacrer un lieu de culte.

Le clergé et la population le baptisèrent « la Madonna di a Scupiccia », du lieu-dit où elle a été déposée. Cette statue, aujourd’hui classée par les Beaux-Arts, est abritée dans une chapelle reconstruite au XVII siècle. Tout le monde l’appelle encore aujourd’hui la Madonne de la Scupiccia, et chaque 15 août on lui rend hommage.

Prunete


Sant'Andréa-di-Cotone

Sant'Andréa-di-Cotone est un petit village du sud est de la France. Le village est situé dans le département de la Haute-Corse en région Corse. Le village de Sant'Andréa-di-Cotone appartient à l'arrondissement de Bastia et au canton de Campoloro-di-Moriani. Le code postal du village de Sant'Andréa-di-Cotone est le 20221 et son code Insee est le 2B293. Les habitants de Sant'Andréa-di-Cotone se nomment les Cotonais et les Cotonaises.

Géographie :

L'altitude moyenne de Sant'Andréa-di-Cotone est de 360 mètres environ. Sa superficie est de 8.91 km². Sa latitude est de 42.314 degrés Nord et sa longitude de 9.484 degrés Est. Les villes et villages proches de Sant'Andréa-di-Cotone sont : San-Giuliano (20230) à 0.69 km, Cervione (20221) à 1.90 km, Valle-di-Campoloro (20221) à 2.34 km, Chiatra (20230) à 2.67 km, Pietra-di-Verde (20230) à 3.23 km.

Population : La population de Sant'Andréa-di-Cotone était de 233 au 01.01.2016.

Valle di Campoloro

Valle-di-Campoloro est un petit village du sud est de la France. Le village est situé dans le département de la Haute-Corse en région Corse. Le village de Valle-di-Campoloro appartient à l'arrondissement de Bastia et au canton de Campoloro-di-Moriani. Le code postal du village de Valle-di-Campoloro est le 20221 et son code Insee est le 2B335.

Géographie :

L'altitude moyenne de Valle-di-Campoloro est de 280 mètres environ. Sa superficie est de 5.60 km². Sa latitude est de 42.333 degrés Nord et sa longitude de 9.496 degrés Est. Les villes et villages proches de Valle-di-Campoloro sont : Cervione (20221) à 0.53 km, Santa-Maria-Poggio (20221) à 1.23 km, Sant'Andréa-di-Cotone (20221) à 2.34 km, San-Giuliano (20230) à 2.36 km, San-Nicolao (20230) à 3.40 km.

Population : La population de Valle-di-Campoloro était de 337 au 01.01.2016.

Église Saint Augustin


La Chapelle Santa Cristina

La Chapelle Santa Cristina se situe sur la commune de Valle di Campoloro.

Construite au IXème siècle, démolie en partie vers le XIIème, puis finalement restaurée vers le XVème siècle par les moines du monastère de Monte Cristo ; cette chapelle à l’architecture originale vaut le détour. Lors de son voyage en Corse, Prosper Merimée la fait connaître à la France et au-delà des frontières, et c’est ainsi qu’elle rentre, en 1890, au classement des Monuments Historiques.

Détails

Remarquable de par son architecture originale et de par la conservation de ces fresques, cette chapelle unique en Corse ne vous laissera pas indifférents. L’originalité de cette chapelle, de par ses absides jumelles, trouve une explication hypothétique : l’extension du deuxième autel fait à la chapelle serait un regroupement de huit autres chapelles alentours, vouées à plusieurs saints, qui auraient été réunies après leurs destructions, faute de moyens.

Le décor à fresques datant de 1473 et qui se développe sur les deux absides, mérite assurément le détour. Malheureusement, les fresques sont par endroit illisibles et abîmées, mais restent d’une grande qualité pour l’époque, et d’une originalité incontestable, qui font de cette chapelle un lieu à ne pas manquer.

Tous les ans, le 24 juillet, une messe est dite à 11h à la chapelle, suivie d’un banquet sous les noisetiers. En fin d’après-midi à lieu une procession, et un bal est organisé le soir au village de Muchjetu.

Depuis sa restauration en 2010, la chapelle est fermée à clé. Vous pouvez vous les procurer à l’Office de Tourisme de la Costa Verde, ou à la Mairie de Valle di Campuloru.

Pour vous y rendre, l’accès se fait par un sentier pédestre au départ de Muchjetu Suttanu, ou en voiture : sur la RN198, prendre l’embranchement Santa Christine, tourner à droite au panneau charcuterie artisanale, et continuer jusqu’au bout de la route.

San Giuliano

San-Giuliano est un petit village du sud est de la France. Le village est situé dans le département de la Haute-Corse en région Corse. Le village de San-Giuliano appartient à l'arrondissement de Bastia et au canton de Campoloro-di-Moriani. Le code postal du village de San-Giuliano est le 20230 et son code Insee est le 2B303.

Géographie :

L'altitude moyenne de San-Giuliano est de 180 mètres environ. Sa superficie est de 23.93 km². Sa latitude est de 42.312 degrés Nord et sa longitude de 9.492 degrés Est. Les villes et villages proches de San-Giuliano sont : Sant'Andréa-di-Cotone (20221) à 0.69 km, Cervione (20221) à 2.04 km, Valle-di-Campoloro (20221) à 2.36 km, Chiatra (20230) à 2.68 km, Santa-Maria-Poggio (20221) à 3.60 km.

Population : La population de San-Giuliano était de 621 au 01.01.2016.

Détails

Près de la mer, aux pieds du mont Castello d'Osari, San Giuliano s’étale des bords de la mer Tyrrhénienne qui offrent des kilomètres de plages de sable, aux contreforts du mont Castello d’Osari sur lesquels se dressent les hameaux de Favalello et de Carreggia. Empruntez les ruelles de ce village plein de charme et vous y découvrirez l’église paroissiale St Julien, les chapelles St Joseph et St Antoine, de hautes maisons traditionnelles…

Église San Julien

Cette église fut construite à partir de 1884 : elle se trouve à l'emplacement d'une ancienne chapelle dont des remplois sont visibles dans l'élévation sud-ouest de la 2ème maison.

Pietra di Verde

Pietra-di-Verde est un petit village du sud est de la France. Le village est situé dans le département de la Haute-Corse en région Corse. Le village de Pietra-di-Verde appartient à l'arrondissement de Corte et au canton de Moïta-Verde. Le code postal du village de Pietra-di-Verde est le 20230 et son code Insee est le 2B225.

Géographie :

L'altitude moyenne de Pietra-di-Verde est de 440 mètres environ. Sa superficie est de 8.79 km². Sa latitude est de 42.298 degrés Nord et sa longitude de 9.452 degrés Est. Les villes et villages proches de Pietra-di-Verde sont : Chiatra (20230) à 2.25 km, Ortale (20234) à 2.99 km, Canale-di-Verde (20230) à 3.07 km, Novale (20234) à 3.18 km, Sant'Andréa-di-Cotone (20221) à 3.23 km.

Population : La population de Pietra-di-Verde était de 115 au recensement de 1999, 129 en 2006, 129 en 2007, 120 en 2009 et 112 en 2016

Fêtes patronales : 12 mai – St Pancrace / 20 juillet – St Elie / 28 août - St Augustin.

HISTOIRE

La fondation de Pietra di Verde remonterait-elle à la période de troubles qui suivirent les invasions sarrasines dans l'Ile et qui incitèrent la population à trouver refuge sur les hauteurs ? Nous ne disposons d'aucune documentation écrite concernant l'implantation d'une population sur le territoire de Pietra di Verde avant le très haut Moyen Age. Par contre, des vestiges de surface et des écrits attestent une présence des hommes au cours de cette période ; pour ne citer que l'Abbadia S. Benedetto d'Aléria située à Pietra di Verde au lieu-dit abbadia et fondée en 936. Il semblerait également que des structures féodales se soient installées au Monte Picciolo en haut de la montagne Sant Appiano, près d'un grand rocher qui domine le village de Pietra di Verde et dénommé Castello (murs arasés d'un castello féodal encore visible). D'après les récits des anciens, à la suite de grandes inimités ces gens se sont séparés et sont allés fonder, les uns Chiatra, les autres Pietra di Verde.

Dans une revue trimestrielle Etudes corses publiée dans les années 50, par la société des sciences historiques et naturelles de la Corse, M.Simon J. VINCIGUERRA natif de Pietra di Verde et professeur d'histoire au Lycée de Bastia évoquant « l'Abbaye du Cavo d'Aléria », écrit : « au moment où les incessantes incursions sarrasines expulsaient les populations des parties basses, les moines ont présidé à la mise en valeur des fertiles bassins de l'intérieur, au défrichement, à la plantation de châtaigniers, de noyers, de vignes etc., comme l'attestent les chartes, et aussi la tradition et de sérieux vestiges.

Le progrès des grandes propriétés foncières ecclésiastiques, (massae) où s'installaient des colons (massarii) a donné lieu à de nouvelles formes d'exploitation du sol et aussi à la formation de nouveaux groupements humains. C'est sans doute à l'abbaye du Cavo qu'est due la création de village comme Pietra di Verde. » L'histoire et l'occupation humaine sont des facteurs importants dans la mise en place des noms de lieu.

La Corse a conservé à travers sa puissante tradition orale toutes les traces de son lointain passé ; Ainsi sont transmises de précieuses informations sur les substrats des diverses époques. Suivant une étude faite sur l'un d'entre eux de base VER, nous retrouvons la base VER sous ses formes évolutives VAT, BER, BAR. Ce substatum traduit une présence d'eau. De nombreux toponymes l'attestent (Verde, Verdoni, Baraci, Baananghjuli et chez nous, à Pietra di Verde, Bertolaccia. Le village de Pietra di Verde doit-il son nom à « pierre dans la verdure » comme certains l'avancent ou à une certaine idée d'eau ?

LA CHAPELLE ST PANCRAZIU

Ce jeune phrygien, martyr de la persécution de l’empereur Dioclétien, est mort décapité à Rome en 304 à l’âge de 14 ans après qu’il eut reproché à l’empereur sa vie dépravée. Son culte devint très populaire ; St Pancrace incarnait l’innocence et la pureté de l’enfant qu’il était lorsqu’il fut martyrisé. En Corse de tout temps San Pancrazio a été l’un des patrons des bergers ; Il est honoré à Pietra di Verde le 12 mai, jour de la fête de ce saint. Notre village possède un tableau représentant S.Pancrazio qui implore pour que la foudre épargne le bétail et les maisons du village qui sont figurées. Comme d’habitude, San Pancrazio porte à la main la palme de son martyre.

L'ÉGLISE ST ELIE

L'église Sant Elie est une église baroque du 18eme siècle, construite à partir de 1710 sous le vocable de St Elie. Ce vocable est rare en Corse, l'église de Pietra di Verde est la seule église paroissiale qui lui est dédiée. Le grand tableau surmontant le Maître-autel représente le char de feu de St Elie, cette toile est attribuée à Joseph GIORDANI - peintre né à Bastia en 1815, fils du peintre romain Luigi Giordani, son activité est suivi jusqu'en 1892- (il se dit qu'un cardinal de nom inconnu aujourd'hui aurait offert un tableau à chacun des trois villages de S.Andrea di Cotone, Cervione et Pietra di Verde, en remerciement d'avoir été sauvé du naufrage devant la marine de Prunete). Un des tableaux des chapelles latérales est attribué à Francesco CARLI; peintre principal de l'école Castano-balanine de la fin du XVIII ème siècle, né dans l'état de Lucques vers 1735, actif en Corse dès les années 1760 il y est mort en 1821. 80% des œuvres qui ornent les églises de l'Ile sont issues des ateliers de peintres locaux et d'artistes d'Italie continentale qui entre 1500 et 1800 ont constitué une école -"l'école corse"- de peinture originale.

Chiatra

Chiatra est un petit village du sud est de la France. Le village est situé dans le département de la Haute-Corse en région Corse. Le village de Chiatra appartient à l'arrondissement de Corte et au canton de Moïta-Verde. Le code postal du village de Chiatra est le 20230 et son code Insee est le 2B088.

Géographie :

L'altitude moyenne de Chiatra est de 400 mètres environ. Sa superficie est de 8.22 km². Sa latitude est de 42.291 degrés Nord et sa longitude de 9.477 degrés Est. Les villes et villages proches de Chiatra sont : Canale-di-Verde (20230) à 1.72 km, Pietra-di-Verde (20230) à 2.25 km, Sant'Andréa-di-Cotone (20221) à 2.67 km, San-Giuliano (20230) à 2.68 km, Linguizzetta (20230) à 3.19 km.

Population : La population de Chiatra était de 190 au recensement de 1999, 210 en 2006, 210 en 2007, 212 en 2009 et 208 en 2016.